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Ma passion d'Otaku
13 octobre 2015

Stupeur et tremblements: le film

Lorsque j'ai parlé de ma nouvelle passion pour le Japon, une adorable collègue m'a conseillé ce film au top pour avoir une petite idée du monde du travail au Japon et notamment sur le sens de la hierarchie et des codes à respecter.

stupeur

Avant de vous laisser savourer ce très bon film, une petite présentation du roman d'Amélie Nothomb s'impose.

Je ne vais pas mentir, je n'ai pas lu le livre, car j'avoue ne pas trop être attirée par le style de cette auteur, cependant, je pense que lire le livre peut être intéressant bien qu'après une recherche web plus approfondie on découvre qu'il faut prendre ce roman prétendument autobiographique avec des pincettes XXL vu qu'elle en aurait romancé une grande partie et n'aurait jamais travaillé dans la  société qu'elle cite qui a dû faire un communiqué officiel expliquant que la société n'avait jamais embauché Fabienne (Amélie) Nothomb.

 

Merci WIKIPEDIA pour cet article

Amélie, originaire de Belgique qui a vécu sa petite enfance au Japon, a toujours admiré le raffinement et l’art de vivre du pays. À l’âge adulte, elle y retourne pour un contrat d’interprète au sein de la prestigieuse compagnie Yumimoto, afin d’y travailler et d’y vivre comme une vraie Japonaise en tant qu'employée.

La jeune femme se heurte à un système rigide auquel elle a du mal à s’adapter et enchaîne gaffe sur gaffe. Sous les ordres de la belle Mademoiselle Fubuki Mori, elle-même sous les ordres de Monsieur Saito qui lui est sous les ordres de Monsieur Omochi aux ordres de Monsieur Haneda, la jeune « Amélie-san » est aux ordres de tout le monde.

C’est l’histoire d’une déchéance cruelle et injuste : elle descend les échelons de la hiérarchie de la société jusqu’au poste de « dame pipi ». Elle refuse néanmoins de démissionner pour garder son honneur (notion fondamentale de la culture japonaise).

stup

Commentaires

  • Ce roman expose le système japonais du monde du travail, qui consiste à réclamer la perfection des employés, mais également à mettre à l’écart et frapper d’ostracisme, sans toutefois les licencier, les éléments déviants. Un exemple (sans la maltraitance subie par Amélie) est le madogiwa « coin de fenêtre », employé pour un salarié jugé inutile qu’on affecte à un bureau isolé, idéalement près d’une fenêtre, et à qui on ne confie plus aucune tâche jusqu’à ce qu’il démissionne ou prenne sa retraite. Proche finalement peut-être du « placard » français[réf. nécessaire].
  • C’est sur le rapport rendu difficile par la profonde différence de mentalité entre occidentaux et Japonais que l’auteur travaille. Beaucoup reprochent à l’auteur d’avoir dressé là un tableau sans complaisance du Japon et des Japonais, oubliant au passage que ce qui est dépeint dans cet ouvrage n’est qu’un cas particulier et fantasmé1.
  • Explication du titre : le roman précise que le protocole impose, en présence de l’Empereur, considéré jusqu’en 1946 comme un dieu vivant, de manifester avec stupeur et tremblements sa révérence (bien que l’existence de cette injonction soit ignorée de l’immense majorité des Japonais d’aujourd’hui[réf. nécessaire]).

Adaptation

Le livre a fait l’objet d’une adaptation cinématographique par Alain Corneau : Stupeur et Tremblements dans laquelle le personnage d’Amélie Nothomb est joué par la comédienne Sylvie Testud et aussi d’une adaptation au théâtre (donnée en représentation au théâtre le Petit Hébértot) durant le mois de Mai 2011, le personnage étant joué par la comédienne Layla Metssitane.

  • Office lady, au Japon, est un personnage type représenté dans le roman.

Stupeur et Tremblement

 

 

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